La Biodiversité cultivée s'ajoute à la biodiversité sauvage qui représente le fond dans lequel tout chercheur, tout sélectionneur ira puiser pour la création des nouvelles variétés. Ce travail qui repose sur des transmissions de connaissance depuis des générations a permis aux sociétés développées d'être en mesure de nourrir sa population même s'il y a toujours recours à des importations/exportations entre pays. Les échanges de semences sont quasiment indispensables souvent pour des raisons de climatologie. En effet, le climat est un des facteurs majeurs responsables de l'agriculture de chacun des pays.

La biodiversité cultivée est donc cette partie de la biodiversité qui est destinée à nourrir les hommes soit directement, soit indirectement par les animaux. De tout temps l'homme a voulu s'affranchir des obligations, des restrictions, des misères que pouvait lui infliger Dame Nature. Il est pourtant vrai que les espaces multipliés se sont envolés au cours des générations et que progressivement l'homme a appris à domiestiquer. Hélas quelquefois au péril de la maîtrise de l'environnement. Mais ces notions environnementales sont devenues la préocupation de tout chercheur. Comment penser la création d'une nouvelle variété sans prendre en compte la résistance aux maladies, la réistance à la sécheresse, l'augmentation des rendements, la qualité des récoltes, etc.

Ainsi au fil des années l'homme s'est enrichi d'une biodiversité cultivée. Des centaines de variétés sont enregistrées chaque année dans les listes, des catalogues qui permettent à toute agriculture de disposer des meilleures variétés.